sobota, 16 kwietnia 2016

Zredukowałam wszystko do jednego pragnienia, chcę już tylko przetrwać.
Nie wiem czy wypada Ci podziękować, nie chcę już nawet zapomnieć.

poniedziałek, 4 kwietnia 2016

Philippe, ici est très chaud.  Oh s'il te plaît, viens ici, ne bats pas contre moi

printemps

Wiosna zastała mnie w nieładzie. Nie uczesałam włosów, nie zaścieliłam łóżka, nie wyniosłam do kuchni pustych kubków po herbacie.
Spałam źle, obudziło mnie ciepło na twarzy, długo nieobecne światło rozlane na starej drewnianej podłodze.
Obserwowałam ludzi z czwartego piętra. Czterdziestu rowerzystów. Młode pary w takich samych butach. Siedziałam w słońcu, znowu mrużyłam oczy, myślałam, że przestałam tak robić.
Otwierałam białe okna, słyszałam jak skrzypi drewniana rama. Siedziałam na parapecie machając nogami.
Jestem blada, śpię w białej pościeli, wprawiam w ruch mocno widoczne niebieskie żyły.

sobota, 2 kwietnia 2016

J'ouvre lentement les yeux, je vérifie si rien ne tombe sur ma tête. Le matin, tout est encore à sa place. Quatre heures et demie. Je sors sur le balcon et j'allume une cigarette. La voisine d’en face, dilue dans un seau avec de l’eau un engrais pour les plantes. À cinq heures, elle arrose les fleurs, moi, je fume déjà une suivante.
Il me reste un demi-paquet, je reviens dans la chambre, je ferme maladroitement la porte, le vent gonfle les rideaux.
Je reste allongé dans le lit, un jour de la semaine. Ce matin n'est pas différent des autres ; de celui d’hier, d’il y a trois jours, une semaine, un mois ou... de celui d’il y a 3 mois où il paraît que tout a commencé, sans que je m’en rends compte.
Je m’endors, mais le sommeil est agité et interrompu. Le vent m’irrite, mais aucune de mes jambes, ni la gauche ni la droite, ne veut pas fléchir et mener le reste de mon corps vers la porte mal fermée. Je reste allongé et je ne veux plus me lever. Je me réveille et la seule chose à laquelle je pense c'est jeter tout par la fenêtre et exister parmi les murs vides. Les objets, même-eux, m’irritent. Les mots m’irritent, donc, je les limite, je tâche à ne pas les prononcer, à ne pas les assimiler. Tout m’est égal jusqu’à la douleur, à l’extrême, et même au-delà. Je sors parce que je ne peux pas respirer. Le corps est tendu, il essaie de se défendre contre ce dont il a le plus peur. Les poings serrés et les yeux fermés sont ton arme. Tu penses à des choses insérées dans ta tête dans les bureaux blancs et lumineux. Tu entends des phrases commençant par «tu es», et se terminant par "faible". Tu vois les lèvres disposées à prononcer le plus grand mensonge du monde. Un mensonge qui répété même cent fois ne sera jamais la vérité.
L'oxygène sauveur atteint enfin les poumons, et quant la perte de l'air devint ta plus grande peur, tu arrives à goûter sa saveur. Il est doux, il submerge tout le corps d’une chaleur. Il te permet de relâcher. Il enlève la peur. Il est la seule chose sûre au monde. La seule chose qui te reste et qui te donne de la force. Il te garantit une inspiration et une expiration suivantes. Peut-être pas la dernière.